BIENVENUE !
En devenant membre du Syndicat International des Travailleurs et Travailleuses de la Boulangerie, Confiserie, Tabac et Meunerie (BCTM), vous unissez vos intérêts à ceux des 104 000 hommes et femmes qui forment le syndicat.
Notre syndicat est une organisation efficace et dynamique, dont le mouvement syndical nord-américain est fièr. Nous devons toutefois être conscient du fait qu’un syndicat est, ce que ses membres veulent qu’il soit, et que son essor dépend de l’implication de ceux-ci.
QUI SOMMES-NOUS ?
Nous sommes des hommes et des femmes de toutes les races et ethnies, ayant des antécédents culturels différents. Nous boulangeons, nous raffinons le sucre, nous travaillons à la fabrication des biscuits, des gâteaux, des croustilles, des craquelins, des pâtes alimentaires, de la gomme, des bonbons , des produits dérivés du tabac, etc…
On nous retrouve dans tous les états du territoire américain et dans toutes les provinces canadiennes.
Nous sommes de tous âge, de divers métiers, employés de petites, moyennes et grosses entreprises.
Nous sommes fier de notre travail et de notre syndicat.
HISTORIQUE
Le Syndicat International des Travailleurs et Travailleuses de la Boulangerie et Confiserie d’Amérique, un des pionniers du mouvement syndical en Amérique du Nord, fut fondé en 1886 à Pittsburg, Pennsylvanie.
En 1957, le Syndicat International des Travailleurs et Travailleuses de la Boulangerie et Confiserie a été formé.
En 1969, les deux organisations se sont unies.
Le Syndicat International des Travailleurs et Travailleuses du Tabac a été formé en 1895 et était aussi au premier rang du mouvement syndical. Comme il partageait beaucoup de buts communs avec le Syndicat International de la Boulangerie et Confiserie d’Amérique, les deux organisations ont réalisé que ces buts pourraient être mieux atteints en fusionnant. Cette fusion, créant le Syndicat International de la Boulangerie, Confiserie et Tabac (BCT), a eu lieu en 1978.
La Fédération Américaine de la Meunerie (AFGM) a aussi des racines depuis 1800.
En 1936, le Conseil National de Fabricants de Céréales a été formé quand un nombre de petits syndicats ont consenti à s’unir comme un syndicat national sous une bannière de la Fédération Américaine du Travail, une des premières organisations protectrices des syndicats ouvriers.
En 1941, le conseil a été renommé la Fédération Américaine des Fabricants de Céréales et en 1948 a été réorganisé comme AFGM.
Partageant les mêmes buts et industries les 2 syndicats ont fusionné le 1 janvier, 1999. Cette fusion entre le BCT et le AFGM créa le BCTM actuel.
Dès le début, les prédécesseurs du BCTM d’aujourd’hui ont recruté des travailleurs et travailleuses aux Etats-Unis et au Canada. Par conséquent, ils ont inclus le mot “International” dans la désignation de leur titre, comme nous le faisons aujour-d’hui. En regroupant les travailleurs et travailleuses de nos industries à travers l’Amérique du Nord, notre syndicat procure aux travailleurs et travailleuses le pouvoir : d’améliorer leur vie, de sécuriser leurs droits au travail, et contribuer à une meilleure société.
LE PRINCIPAL OBJECTIF DU BCTM
Le principal objectif du BCTM est d'améliorer les conditions de travail de ses membres par l'organisation, l'unité d'action et la négociation de conventions collectives.
Cependant, l'industrie de la transformation alimentaire en Amérique du Nord est en pleine mutation;
Des consommateurs qui changent
La population est vieillissante au Canada et encore plus au Québec. La population est, et sera, de plus en plus multiculturelle. Les changements démographiques influencent lentement mais profondément l’industrie de la transformation alimentaire.
L’effet Wal-Mart
Wal-Mart est devenu le plus gros « épicier » au monde, dix ans après s’être lancé dans ce secteur, création d’un effet « domino » chez les autres détaillants, Cela a favorisé le consommateur mais à quel prix pour les fabricants et les travailleurs.
Quelques conséquences : La baisse du prix des aliments, la consolidation des détaillants, en particulier parmi les chaînes de supermarchés, l’augmentation du nombre de catégories de produits dans les supermarchés, Le coût relatif des aliments est à la baisse, les grandes chaînes de supermarchés deviennent de plus en plus en grandes.
Le consommateur a maintenant moins de choix :
Pour concurrencer Wal-Mart, les supermarchés offrent de plus en plus de types de produits, on y trouve maintenant des cafetières, des fours à micro-ondes, de la vaisselle, des tables, etc. Mais on retrouve de moins en moins de produits, de moins en moins de marques dans chaque catégorie alimentaire… et… Canadian Tire vend maintenant des aliments !!
Le changement du rapport de force entre les fabricants et les détaillants
Les trois grandes chaînes de supermarchés détiennent 75 % des ventes réalisées en épicerie au Québec. Ce qui se traduit par : un pouvoir de négociation élevé pour ces détaillants, une percée plus forte des marques privées, des marges bénéficiaires réduites pour les producteurs et les manufacturiers.
Ce sont maintenant les détaillants qui ont
le « gros bout du bâton » !!
Les fabricants paient de plus en plus cher l’accès aux tablettes des épiceries : frais de « listing », frais de promotion, participation aux mark down (rabais saisonniers), etc.
Les marques privées sont de plus en plus présentes…Le Canada arrive au 4e rang dans le monde
On assiste à une « rationalisation » des marques : Jusqu’à récemment les grands manufacturiers ont multiplié le nombre de marques afin d’augmenter leurs ventes, la force des marques privées, la faible différenciation des marques nationales ainsi que maturité du marché ont entraîné une stagnation des ventes parmi les grandes marques, les manufacturiers font maintenant le ménage dans leurs marques dont le nombre diminue rapidement.
Quelques enjeux :
Les marques privées réduisent l’espace de tablette disponible pour les marques « nationales », le faible nombre de chaînes de supermarchés entraîne une forte concurrence sur les prix pour les fabricants, il arrive souvent qu’un seul acheteur fasse les achats pour plus d’une bannière, les détaillants sont de plus en plus exigeants dans leurs demandes : gestion d’inventaire, livraison « just-in-time », gestion de catégories, etc.
Les fusions et acquisitions dans le contexte de la mondialisation des marchés
L’intensification des relations commerciales dans le contexte de la mondialisation des marchés et du développement exceptionnel des outils de communication oblige toute grande entreprise à raisonner à partir d’une demande et d’une offre mondiale.
Les fusions et acquisitions
Les gains d’économies d’échelle sont la raison principale des fusions-acquisitions, mais d’autres facteurs modulent cette tendance, dont : la mondialisation des marchés : la libre concurrence, la déréglementation et les privatisations qui accroissent les possibilités de concurrence, la recherche d’une taille optimale de portée mondiale, l’essoufflement des marchés intérieurs, la pression pour la réduction des coûts.
Devenir gros pour se défendre
Les fusions dans plusieurs pays, et spécialement au Canada, sont aussi une réaction d’autodéfense. Les nombreux mouvements de consolidation aux États-Unis et en Europe inquiètent. Ainsi que l’expansion de Wal-Mart dans l’alimentation.
Une bataille pour les marges de profits
L’industrie de la transformation alimentaire est prise en étau par la pression croissante des détaillants sur les prix et par la quête de rentabilité imposée par les actionnaires.
Aujourd’hui, le monde entier est devenu un espace de concurrence…il existe de moins en moins de secteurs d’activités abrités !
Notre syndicat représentent des travailleurs et travailleuses de l'industrie de la transformation alimentaire en Amérique du Nord depuis plus de 120 ans. Nous sommes donc très bien placé pour savoir que daptation une qualité essentiel pour bien mener à terme notre objectif d'amélioration des conditions de travail de nos membres.
Pour bien s'adapter, il faut être très décentralisé ! Notre structure basée sur plus de 250 sections locales autonomes et indépendantes facilite cette adaptation.
Récemment, Le BCTM a vécu coup sur coup, les deux plus grands conflits de travail de l'industrie de la transformation alimentaire ;
Hershey : une grève de plus de 2000 membres du BCTM en pensylvanie
Earthgrains : un conflit de travail impliquant plus de 4000 membres du BCTM de vingt-sept (27) usines dans le sud des États-Unis
Cela ne veut pas dire que nous sommes systématiquement orienté vers le conflit de travail !
Nous avons au cours des dernières années mené avec réussite trois (3) grandes négociations de type raisonnée au Québec :
Frito-Lay, Vachon (Saputo) et Cadbury Adams (Trebor).
Notre structure étant fortement décentralisé, tous les acteurs de notre syndicat (les membres, délégués, agent syndical, représentant du BCTM, etc...) ont un rôle primordial à joués !
QUELQUES ENTREPRISES OU TRAVAILLENT NOS MEMBRES
Berthelet, Biscuits Christie (Kraft),Biscuits Dare, Boulangerie au Pain Doré, Boulangerie Dumas, Canada Bread, Catelli, Chep Canada
Conagra, Coop fédérée, Earthgrains, Entenmann's
Frito-Lay (Pepsi, Hershey, Humpty-Dumpty, JTI Macdonald
Kelloggs, Loblaws, Maison Cousin, Multi-Marques
Pillsbury, Rothman's, Saputo, Sara Lee, Smucker’s
Sucre Lantic, Transport Idéal, Vachon, Weston